Malus écologique 2025 : voici le nouveau barème !
C’est officiel, le nouveau barème du malus écologique 2025 vient de tomber, et il fait déjà grincer des dents. On vous explique !
EN BREF
- Le gouvernement français annonce un durcissement du malus écologique pour 2025, avec un seuil de déclenchement abaissé à 113 g/km de CO2.
- Les véhicules comme la Peugeot 208 et la Renault Clio seront désormais soumis à des pénalités plus élevées.
Ce n’était qu’une question de temps. En effet, nous savions d’ores et déjà que le barème du malus écologique allait se durcir dans les prochaines années. À présent, le gouvernement a levé le voile sur ce barème pour l’année 2025.
Un nouveau seuil de déclenchement
Tout d’abord, sachez que le seuil de déclenchement du barème est revu à la baisse. En 2024, le seuil de déclenchement était de 118 g de CO2 au kilomètre. Il sera désormais de 113 g/km en 2025. Cette décision, qui peut sembler anodine, change beaucoup de choses. Dans les faits, sachez qu’en 2025, le malus écologique touchera dorénavant la grande majorité des véhicules thermiques.
Prenons l’exemple des trois voitures les plus vendues en France depuis le début de l’année 2024. La Peugeot 208 et son petit moteur de 100 ch héritera désormais d’un malus écologique. Avec 117 g/km, elle ne prenait aucune pénalité en 2024. Cependant, en 2025, cette version de la 208 aura 150 € de malus. Chez Renault, évoquons le cas de la Clio TCe 90 et ses 118 g/km. Sachez que son malus passera de 50 € en 2024 à 170 € en 2025. Enfin, la Dacia Sandero et son moteur SCe 65 qui affiche une émission de 121 g/km, son malus passera de 125 € en 2024 à 230 € en 2025.
Comme vous pouvez le constater, ces voitures ne sont pas équipées de gros moteurs puissants, mais le malus les impactera tout de même en 2025
Un malus qui ne passe pas ?
Déjà en 2024, avec le durcissement du malus écologique, la pilule a eu du mal à passer pour certains. Et on voit mal comment cela pourrait en être autrement en 2025. Car si le seuil de déclenchement a été revu à la baisse, le seuil maximal, lui, a été revu à la hausse. En effet, il ne sera plus de 60 000 €, mais bien de 70 000 € !
Tous ces changements semblent ne pas plaire à bon nombre de personnes dans l’industrie automobile. C’est le cas notamment de Carlos Tavares qui, dans une interview donnée à nos confrères de RTL en marge du Mondial de l’auto, a déclaré que ce durcissement était une “erreur” ainsi qu’une “double peine”. Il précise ensuite que dans le but de “rendre les véhicules électriques abordables, il n’est pas utile de rendre les véhicules thermiques inabordables”. Luca de Meo, PDG du groupe Renault, déclare quant à lui : “si 80 % des véhicules sont taxés, ça devient une taxe révolutionnaire !«
Devant la réaction hostile de certains dirigeants, le gouvernement s’est voulu rassurant. Le ministre de l’Industrie, Max Ferracci souhaite que les parlementaires “trouvent de nouveaux équilibres”. Antoine Armand, ministre de l’Économie ajoute que le “débat parlementaire devra permettre d’ajuster les paramètres du malus en 2025.” À voir maintenant comment cela va se traduire dans les faits.
Source : Auto Plus