Reprogrammation moteur : ce que dit la loi et les sanctions possibles
Une reprogrammation moteur permettrait d’offrir un gain moyen de puissance de 10 % à 30 %, un chiffre séduisant mais à mettre en perspective avec les contraintes mécaniques et légales associées à cette modification
La reprogrammation moteur, aussi appelée « chiptuning » ou « remappage », consiste à ajuster le logiciel du module de gestion du moteur d’un véhicule. Cette méthode a pour but d’optimiser les paramètres du moteur pour en améliorer les performances, notamment en augmentant la puissance et le couple. Ce processus est réalisé par des experts automobiles qui se servent d’un ordinateur portable et d’un câble pour accéder à l’unité de contrôle du moteur (ECU).
Des promesses séduisantes mais aussi des dangers pour votre véhicule
Les bénéfices d’une telle intervention résident principalement dans l’amélioration des performances du véhicule. Cela peut se manifester par une augmentation de la puissance du moteur, une meilleure réactivité à l’accélération, un couple accru et une amélioration globale des performances de conduite. Certains automobilistes optent pour cette modification afin de vivre une expérience de conduite plus dynamique et une meilleure réactivité du moteur. Cependant, cette pratique comporte des risques. Tout d’abord, une modification non autorisée peut entraîner la perte de la garantie constructeur, car elle modifie le véhicule par rapport à ses spécifications d’origine. De plus, une reprogrammation mal réalisée peut causer des dommages importants au moteur, à la transmission ou au turbo. En cas d’accident ou de problème avec un véhicule dont le moteur a été reprogrammé, si la garantie est annulée, les frais de réparation seront à votre charge… Mais qu’en est-il des sanctions possibles ?
Source : Auto Plus