C’est officiel, la prime à la conversion passe à la trappe en 2025
Le gouvernement a confirmé que la prime à la conversion pour la mise en rebut d’un ancien véhicule pour l’achat d’une voiture électrique allait disparaître l’an prochain.
EN BREF
- Le ministère de l’Économie annonce la suppression de la prime à la conversion pour 2025, recentrant les efforts sur le bonus écologique.
- La prime à la conversion, ayant aidé plus d’un million de ménages, sera remplacée par le bonus écologique et le leasing social.
- Le leasing social reviendra en 2025 et devraient s’ouvrir à encore plus de ménages.
Le ministère de l’Économie a confirmé la suppression de la prime à la conversion, un dispositif qui permettait aux Français de bénéficier d’une aide financière lors de l’achat d’un véhicule peu polluant en échange d’une vieille voiture. Cette suppression sera intégrée au projet de budget 2025, et marque un recentrage sur le bonus écologique.
Selon le porte-parole du ministère de l’Économie, « le gouvernement confirme mettre en extinction le dispositif de prime à la conversion, qui repose sur une condition de dépose d’un véhicule polluant, pour se concentrer sur le bonus écologique ». L’annonce, initialement relayée par BFM Business, a été confirmée par Bercy à l’AFP.
Le succès de la prime et ses limites
La prime à la conversion était une aide financière destinée aux propriétaires de véhicules anciens, souvent plus polluants, qui souhaitaient investir dans un véhicule plus propre. Le montant de cette prime, qui variait en fonction des revenus du foyer fiscal, avait été réduit en 2024 pour se situer entre 1 500 et 5 000 euros. Ce dispositif avait déjà été restreint aux ménages les plus modestes, représentant environ la moitié des foyers français.
Malgré sa suppression imminente, la prime à la conversion a connu un véritable succès entre 2018 et 2022, période durant laquelle plus d’un million de primes ont été distribuées, selon le ministère de l’Écologie. Cette aide a principalement bénéficié aux ménages ruraux, qui représentaient une part significative des bénéficiaires.
Les statistiques montrent que 75 % des véhicules mis à la casse étaient des diesel ayant en moyenne 19 ans d’âge. En contrepartie, les véhicules achetés étaient neufs à 70 %, et 66 % d’entre eux étaient des modèles à « zéro émission », c’est-à-dire électriques ou à hydrogène.
Source : Auto Plus