Comment Michelin, fleuron de l’industrie française, en est arrivé à fermer autant d’usines ?
Après l’annonce de deux fermetures d’usines en France, Michelin continue de réduire son empreinte industrielle. Mais jusqu’où cela peut-il aller ?
EN BREF
- Michelin ferme deux usines en France, à Cholet et Vannes, pour optimiser ses coûts.
- La fermeture est due à la baisse d’activité dans le secteur des pneus pour poids lourds et camionnettes, avec des mesures sociales promises pour les employés.
- Michelin, malgré les fermetures, veut continuer d’investir en France et se tourne vers des matériaux durables pour l’avenir.
Symbole de l’industrie française et fleuron mondial du pneumatique, Michelin est depuis quelques mois dans la tourmente . Ces dernières années, l’entreprise a significativement réduit son empreinte industrielle en France, fermant de nombreux sites historiques pour affronter des enjeux économiques et environnementaux de taille.
Une série de fermetures qui marque le territoire français
Cette semaine, le groupe clermontois a annoncé la fermeture prochaine de deux usines en France, à Cholet et à Vannes. Cette décision, justifiée par la baisse d’activité dans le secteur des pneus pour poids lourds et camionnettes, est loin d’être un cas isolé. Michelin a déjà cessé ses activités sur plusieurs sites français : Poitiers (2006), Toul (2008), Joué-lès-Tours (2014) et La Roche-sur-Yon (2020), entraînant ainsi une série de licenciements.
L’objectif est clair pour le groupe : optimiser les coûts et recentrer ses activités vers les sites les plus rentables. Michelin a toutefois assuré, par la voix de son PDG Florent Menegaux, que chaque fermeture serait accompagnée de mesures sociales pour accompagner les salariés vers une reconversion. « Nous ne laisserons personne au bord du chemin« , a-t-il affirmé, en référence à l’héritage social de l’entreprise.
Source : Auto Plus
