Fin de la Prime à la conversion : des milliers d’automobilistes laissés sur le carreau ?
Avec la baisse du budget consacré aux aides pour l’achat d’une voiture électrique en 2025, la Prime à la conversion pourrait disparaître.
EN BREF
- Le gouvernement Barnier envisage de supprimer la prime à la conversion, une aide pour l’achat de véhicules moins polluants, en raison de réductions budgétaires.
- La suppression de cette prime pourrait ralentir le verdissement du parc automobile et affecter les ménages modestes dépendant de ces aides pour la mobilité.
- Cette subvention pourrait impacter la transition écologique et les solutions de mobilité pour les plus précaires.
La Prime à la conversion est l’un des leviers pour favoriser le renouvellement du parc automobile français en faveur de véhicules plus propres. Mais cette subvention semble aujourd’hui sur la sellette.
Très prisée des ménages, cette aide facilitait jusqu’à présent l’achat d’une voiture neuve ou d’occasion moins polluante, rendant accessible la transition écologique dans le secteur automobile. Cependant, les incitations financières pour l’acquisition de véhicules plus respectueux de l’environnement pourraient bien s’effacer sous les coups de la politique d’austérité du nouveau gouvernement Barnier.
La Prime à la conversion menacée par les réductions budgétaires
Le gouvernement Barnier, dans un effort de rationalisation des dépenses publiques, envisage en effet de supprimer cette aide qui avait jusqu’à présent bénéficié à de nombreux foyers. D’après des informations rapportées par Les Échos, la prime à la conversion serait en voie de disparition, dans le cadre d’une réduction significative du budget alloué aux incitations à l’achat de véhicules plus verts. Le montant dédié à ces aides a déjà été réduit, passant de 1,5 milliard à 1 milliard d’euros, et le gouvernement prévoit d’autres ajustements, comme une simplification des dispositifs d’incitation. Bien que les arbitrages définitifs ne soient pas encore tranchés, cette suppression semble inévitable.
Actuellement en vigueur jusqu’en 2024, le dispositif offre une aide allant jusqu’à 5 000 euros pour les ménages modestes souhaitant acquérir un véhicule neuf zéro émission. Pour les voitures d’occasion, les primes sont également attractives : 3 000 euros pour l’achat d’un véhicule classé Crit’Air 1, en remplacement d’un modèle polluant (Crit’Air 3 ou plus). Une majoration de 1 000 euros est même accordée pour ceux résidant ou travaillant dans les zones à faibles émissions.
Source : Auto Plus