PV « surprise » : quand faut-il le payer ou le contester ?
Vous avez peut-être reçu un PV suite à vos déplacements estivaux. Mais faut-il le payer rapidement ou le contester ? Faisons le point.
Avec plus de 4.500 radars, le recours à la vidéo-verbalisation et le contrôle intensif du stationnement, bien chanceux qui aura échappé aux PV en tous genres cet été. Si vous faites partie des malchanceux, faut-il toujours payer ses amendes sans broncher ou les contester ? Voici des éléments de réponse selon le cas de figure…
PV radar : pas de précipitation
Règle numéro 1 : il ne faut jamais se dépêcher de payer l’avis de contravention (ACO) pour se débarrasser de la corvée, sous peine de le regretter. En effet, nous ne sommes jamais à l’abri d’une erreur. Or, le paiement d’un tel PV vaut reconnaissance de l’infraction et annule tout recours.
Par ailleurs, si vous prêtez votre auto, rappelez-vous qu’une fois l’amende réglée, si vous n’avez pas désigné l’auteur de l’infraction ou contesté, c’est votre permis qui sera débité des points liés à l’infraction. Pour finir, éplucher l’avis est également indispensable, ne serait-ce que pour vérifier qu’il ne comporte pas de vice de forme, ce qui vaudrait son irrégularité et, de facto, un classement sans suite.
Les contrôles à distance ont en commun de ne pas identifier formellement le contrevenant. À l’instar de la vidéo-verbalisation et de l’infraction relevée à la volée, il n’y a pas d’interpellation, ce qui est tout bénéfice pour celui dont le solde de points serait sur la corde raide.
Si vous souhaitez conserver vos points, il est indispensable de contester : adressez votre requête en exonération dans les 45 jours par courrier recommandé avec AR ou sur antai.gouv.fr en niant être le conducteur. Cependant, sachez que contester un PV automatisé impose de consigner 68 € ou 135 € selon la faute, sous peine de rejet. Le juge vous condamnera en outre souvent à une amende supérieure à la “forfaitaire” (de 150 € à 400 €). Le jeu doit donc en valoir la chandelle !
Source : Auto Plus