A-t-on le droit de conduire d’anciennes voitures de police réformées ?

A-t-on le droit de conduire d’anciennes voitures de police réformées ?

Conduire une voiture de police réformée est tout à fait légal, à condition de respecter la réglementation en vigueur. Le retrait des marquages, la désactivation des équipements spécifiques et la conformité aux normes de sécurité sont indispensables pour ne pas risquer de sanctions.

EN BREF

  •  Les anciennes voitures de police, vendues aux enchères ou par des entreprises spécialisées, attirent collectionneurs et amateurs de véhicules atypiques.
  •  Tous les marquages, logos et équipements d’urgence doivent être enlevés pour éviter toute confusion avec un véhicule en service.
  •  Respecter les contrôles techniques et les règles d’homologation est essentiel pour circuler légalement avec une ancienne voiture de police.

Conduire une ancienne voiture de police, c’est possible, mais sous certaines conditions. Que vous soyez collectionneur, amateur de véhicules atypiques ou simplement à la recherche d’une voiture robuste, les véhicules de police réformés, vendus aux enchères ou par des entreprises spécialisées, peuvent sembler séduisants sur le papier, et parfois même attractif au niveau du prix.

Toutefois, avant de prendre le volant d’une de ces anciennes voitures d’intervention, certaines règles strictes doivent être respectées.

Les marquages et équipements, première obligation

Une ancienne voiture de police ne doit en aucun cas ressembler à un véhicule en service. C’est la règle d’or. Tous les logos, inscriptions, et autres symboles identifiant le véhicule comme appartenant à la police ou à la gendarmerie doivent être enlevés. Cela inclut également les marquages sur les portières, le capot ou encore les plaques d’immatriculation spécifiques. Un véhicule arborant encore le mot « Police » est interdit de circulation sur les routes ouvertes au public.
De plus, les gyrophares, sirènes et autres équipements d’urgence doivent être désactivés et retirés. Ces accessoires sont réservés aux forces de l’ordre en service et leur utilisation par un particulier constitue une infraction pénale. Si ces équipements restent fonctionnels, leur activation peut entraîner une lourde amende et même la confiscation du véhicule.
Même si les marquages sont retirés, une voiture de police réformée doit aussi perdre son apparence trop proche de celle d’un véhicule opérationnel. Les autorités pourraient considérer qu’une voiture qui conserve des éléments trop identifiables, comme les couleurs traditionnelles des forces de l’ordre (blanc et bleu, par exemple), pourrait prêter à confusion pour les autres usagers de la route. En conséquence, il est souvent nécessaire de repeindre le véhicule ou de changer certains éléments visuels pour éviter tout malentendu.

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